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La prise de conscience

Comme pour beaucoup de parents, les premières séparations avec notre bébé furent marquantes !

J’ai moi-même connu la séparation avec la crèche mais ma fille avait déjà 7 mois. Une autre séparation poignante s’est passée quand elle avait 4 mois pour partir en amoureux avec mon conjoint.

Un week-end entier rien que tous les deux, on en rêvait depuis sa naissance! Sans être de mauvais parents, l’envie de grasse mat, de ciné, de resto…bref de faire ce qu’on veut quand on veut devenait pressant.

Confier notre bébé à des personnes de confiance

Pour cette première séparation, j’ai eu la chance que mes parents viennent à la maison s’occuper d’elle. Et ça a son importance, mes parents sont à mes yeux les personnes en qui j’ai le plus confiance… et à qui je pourrai téléphoner autant que j’ai envie pour prendre des nouvelles sans passer pour une folle!

Toutes les bonnes conditions étaient donc réunies…mais malgré ça, il y a quand même eu des larmes en partant. Cette envie d’escapade qu’on attend impatiemment se transforme, au moment de s’en aller, en une culpabilité tellement lourde qu’on serait prêt à tout annuler à la dernière minute, juste pour rester avec son bébé, son sang, sa chair… parce qu’au moment de la séparation toutes ces notions fortes, de vie, de dépendance et d’amour vous crèvent le cœur (du moins le mien).

Se retrouver en amoureux

Une fois en weekend, on se retrouve enfin à deux, comme avant mais finalement ce n’est plus comme avant, il manque quelqu’un! On alterne moments romantiques et discussions sur les derniers progrès de notre bébé, on ne peut pas se lasser de parler d’elle ou de la regarder en photo alors qu’on voulait tellement se retrouver à deux. On appelle plusieurs fois mes parents pour savoir comment ça se passe, et le mot savoir est bien faible, il nous faut  TOUS  les détails : heures des siestes, des repas, quantités mangées, et le moral ça va ? C’est sûr elle n’a pas l’air déboussolée ?!?

Une fois les 48h passés loin d’elle on abrège les dernières heures de notre weekend pour finalement rentrer plus tôt et la retrouver. Le trajet semble une éternité, en arrivant elle semble heureuse comme si rien ne s’était passé… Finalement c’est à nous qu’elle a le plus manqué.

Avec mon conjoint, on a alors réalisé que même quand elle n’est pas là on ne sera jamais plus à 2 comme avant ...

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