Oui, MES parce qu’il y en a eu plusieurs. 2 pour être exact. Mais j’ai toujours préféré ça qu’un bébé prématuré. Et comme dirait ma sage femme favorite, un bébé, c’est 9 mois, pas 8 et demi.
Pour ma 1ère fille, J-4 des contractions mais non efficaces. Du coup, à la clinique, une piqûre, j’ai plané toute la nuit et le lendemain je tenais ma fille dans mes bras.
Pour mon fils, ensuite. 15 jours avant la date, je n’en peux plus. Je suis épuisée, énorme. Mon gynéco décide de me déclencher le jour théorique de l’accouchement.
La veille, je rentre à la clinique. Le soir même, le travail se déclenche et j’accouche en presque 20 mn.
Pour ma 2ème fille, le jour du terme, je suis à 40km de chez moi et donc 60 de l’hôpital. Ma valise est bien sûr à la maison. J’ai fait exprès de l’oublier en me disant que c’est toujours dans ces cas-là que ça se met en route. Et rien de rien. En désespoir de cause, à J+1, je vais faire le plein de courses. On me regarde dans le magasin les yeux tout ronds. En arrivant à la maison toujours vaillante, je dis à mon homme : » Là, envie ou pas envie, il va falloir te dévouer. Parce que c’est plus possible. Donc hop hop au lit. »
Le soir même, mon demi Caprice des Dieux passait difficilement. Je me couche malgré tout. À minuit je suis réveillée par des nausées. Décidément, je ne suis pas bien. Alors je ne sais pas si c’est le câlin ou le Caprice des Dieux mais ma fille est arrivée le matin même dans l’eau.
Pour mon dernier enfant, J+4 toujours rien. On a tenté le câlin, les courses chez le Suédois (pratique pour la queue) la marche rapide (pratique avec le ventre) la moto (une hyper sport, pratique de monter dessus, on a fait 100m). J’ai rendez-vous à la maternité. Ma sage femme d’amour que j’aime me fait un décollement tout en douceur. Elle me pose un propess et le travail va se faire tranquillement. J’ai mon bébé à la fin de la journée dans les bras.
Tout ça pour dire que ça ne se passe pas toujours comme on le pense/l’espère mais pour moi, ce fut à chaque fois une délivrance accueillie avec joie. Avec le recul, j’en suis heureuse. J’ai profité jusqu’au bout et je n’ai jamais regretté la fin de ma grossesse. La nature est bien faite !